Alors que son hégémonie protégeait l’ensemble de ses soutiens, le départ de Noël Le Graët devrait mettre un terme à l’aventure de Corinne Diacre, première à subir les conséquences de son éviction.
« L’affaiblissement même de Noël Le Graët, de fait, a permis à Wendie Renard et certaines de ses coéquipières de sortir du bois, juste avant qu’il ne soit trop tard, à cinq mois de la Coupe du monde. C’est la monnaie de la pièce d’un fonctionnement sous régime présidentiel plutôt que démocratique, le président de la FFF ayant toujours jugé que la nomination ou le maintien d’un sélectionneur ou d’une sélectionneuse était un domaine réservé, le comex étant seulement invité à ratifier sans débat. L’ironie est que ce comex, justement, aura à statuer, mardi, sur les départs de Noël Le Graët et de Corinne Diacre, puisque cette dernière aura du mal à résister à cette pression, à présent que la protection présidentielle l’a quittée, après des résultats au mieux ordinaires. […] Si la décision n’est peut-être pas si difficile à prendre, mais il va falloir, tout de même, soigneusement l’emballer. Car donner raison aux joueuses pourrait être aussi dangereux que leur donner tort : si la république des joueuses, ou des joueurs, a déjà existé en club, les Bleus en ont toujours été épargnés, et les Bleues auront été plus discrètes que cela, jusque-là. », a commenté Vincent Duluc dans des propos à retrouver dans l’Equipe.
Un tremblement de terre soudain provoqué par les dernières actualité autour de l’équipe de France féminine et notamment les départs de Wendie Renard, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani.