Avant le début du tournoi, la Coupe du monde du Qatar a été présentée comme la première Coupe du monde neutre sur le plan climatique. Cela a conduit de nombreuses personnes à remettre en question cette affirmation. En réalité, cette compétition est tout sauf climatiquement neutre. Dans ce billet, nous vous invitons à découvrir l’impact du mondial 2022 sur l’environnement.
Des rapports prouvent que les promesses de la FIFA sont fausses
La Coupe du monde du Qatar devait être le premier tournoi « neutre en carbone ». La FIFA elle-même avait promis d’organiser une Coupe du monde entièrement neutre en carbone. Le but était de devenir une référence en matière de gestion environnementale. Cependant, non seulement cet objectif n’a pas été atteint, mais la Coupe du monde est devenue le tournoi le plus polluant de l’histoire. En effet, quelques jours après la fin du tournoi, la réalité s’est avérée bien différente. Selon un rapport officiel de la FIFA, la Coupe du monde a émis environ 3,6 mégatonnes de dioxyde de carbone. Ce chiffre est dû en grande partie aux déplacements vers le Qatar et à la construction d’infrastructures et de logements pour les supporters. Il s’agit là des chiffres officiels, mais une analyse indépendante montre que les émissions étaient bien plus élevées. Le rapport de Carbon Market Watch a contredit les chiffres officiels.
En fait, selon le rapport, l’empreinte des stades seuls était huit fois plus élevée que les chiffres officiels. Si vous êtes une entreprise officiant dans le sport ou dans un autre domaine et que vous voulez faire un bilan carbone, cliquez ici pour accéder à la plateforme de Greenly.
Coupe du monde au Qatar : la compétition la plus polluante ?
Si les chiffres officiels sont pris en compte, il s’agirait de la Coupe du monde la plus polluée de l’histoire. Russie 2018 a émis 2,1 mégatonnes de CO2, Brésil 2014 environ 2,7 mégatonnes, Afrique du Sud 2010 1,6 mégatonne. Comparé aux 3,6 mégatonnes rapportées par la FIFA, le Qatar 2022 est un événement plus émetteur que les Jeux olympiques de Tokyo, Londres et Rio. L’analyse de Reuters montre également que le Qatar utilise 10 000 litres d’eau par jour pour arroser ses stades de football. Il dépense également de l’énergie pour chauffer les stades à 20 degrés Celsius, alors que la température ambiante est de 35 degrés Celsius. Chaque jour de compétition, quelque 150 vols chargés de fans arrivent à Doha, avec leur passion sur le dos, mais aussi avec leur bilan carbone respectif.
En gros, la Coupe du monde 2022 n’a pas vraiment comblé les attentes sur le plan environnemental. Les chiffres montrent clairement qu’elle a été un échec pour l’écologie. Vous pouvez changer un tant soit peu les choses à votre niveau grâce à la plateforme Greenly qui met de nombreux outils à votre disposition pour le bien de l’environnement.