Malgré l’arrivée de nouvelles recrues offensives, Igor Tudor semble, après quelques tâtonnements, avoir trouvé le trio offensif sur lequel il peut s’appuyer.
Après une première saison particulièrement réussie où il a marqué des points sous la houlette de Jorge Sampaoli, Cengiz Ünder a été malmené par l’arrivée d’Igor Tudor. Malgré tout, il est petit à petit parvenu à s’adapter aux demandes de son coach pour finir par s’imposer. Une analyse réalisée par Gérard Gili dans les colonnes du Phocéen : « Il s’est complètement transformé cette saison en se pliant aux exigences de son coach. On découvre un joueur très collectif et très engagé physiquement. On connaissait sa force de dribble et de frappe, mais il ajoute à ça un très gros travail collectif sur le terrain. En plus, il est présent sur la plupart des actions dangereuses. »
Débarqué cet été en provenance de l’Atalanta Bergame, Ruslan Malinovskyi s’est rapidement imposé aux yeux de tous : « En plus d’une frappe de très haut niveau, je remarque sa grande capacité de courses, savoure l’ancien coach de l’OM. Il ne change pas forcément de rythme, mais il est toujours en mouvement. Et il donne toujours ses passes vers l’avant, ce qui permet de faire monter le bloc et de casser des lignes. Et il est vrai que cette qualité de frappe est un grand atout pour l’OM. »
Ainsi, le Turc et l’Ukrainien semblent être les deux offensifs désignés pour assister Alexis Sanchez, seul à la pointe de l’attaque de l’Olympique de Marseille : « Si l’effectif est au complet, c’est le trio le plus complémentaire. On dit que Guendouzi joue plus haut, mais c’est pour la feuille de match, car il joue en fait au milieu. On voit aussi qu’Ünder peut dépanner dans le couloir droit. Mais si Tudor a tout son effectif, la triplette Ünder-Sanchez-Malinovskyi constitue son trio d’attaque », a conclu Gérard Gili.