La judoka française Clarisse Agbegnenou est entrée en conflit avec la Fédération française de judo pour… Une histoire de kimono.
« Je suis vraiment dépassée par la situation. Je suis outrée du manque de respect qu’on m’octroie », déclaré Agbegnenou à l’AFP. « Je suis une sportive, je veux défendre mes titres, revenir à la compétition, montrer que tout est possible. Et ce qui m’en empêche, c’est ma propre fédération. C’est très grave. »
En effet, la judoka française, qui est revenue à la compétition ce vendredi, a préféré porté un kimono de la marque Mizuno, plutôt que celui de la Fédération française de judo, qui est un Adidas. Clarisse Agbegnenou, double championne olympique, a expliqué ce choix en avançant le fait « qu’elle n’avait plus combattu avec un kimono Adidas depuis plus de cinq ans et qu’elle préférait donc concourir avec un kimono qu’elle connaissait ».
Et cela n’a pas du tout était au gout de la Fédération, qui l’a privée de son entraîneur pour la compétition, pour faire part de son mécontentement. Me dire la veille au soir que je serai privée de coach à cause de mon kimono, c’est enfantin. Je trouve ça vraiment dommage et je me dis qu’ils auraient pu être plus adultes », a-t-elle réagi pour l’AFP.
De son côté, le président de la Fédération Stéphane Nomis a déclaré à l’AFP que « Mettre le kimono d’un autre équipementier, ça nous met en porte-à-faux, je trouve que ce n’est pas respecter l’équipe de France (…) Ce que je lui ai dit c’est qu’on s’assoit, on écrit une convention, on te fait une proposition, tu reviens vers nous et on le fait proprement, calmement. Ça a été mon discours il y a une semaine, pas la veille. On ne l’a pas prise en otage ».