Amaury Golitin suspendu 4 ans pour dopage Aucun avis homms2013

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Une décision de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a entraîné la suspension de quatre ans du sprinteur Amaury Golitin, en raison de ses « manquements aux obligations de localisation » et de « falsification ».

Le sprinteur Amaury Golitin s’est vu imposer une suspension officielle de quatre années pour « manquements aux obligations de localisation » et « falsification », selon une publication de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) datée de mercredi et faisant référence à une décision prise le 30 mars. Depuis juin 2022, Golitin (26 ans – 10,07 » sur 100m et 20,25 » sur 200m) était déjà provisoirement suspendu, mais cette nouvelle sanction signifie qu’il ne pourra pas participer à des compétitions avant juin 2026, ce qui l’empêchera ainsi de prendre part aux Jeux olympiques de Paris en 2024. Dans le cadre de ses obligations de localisation antidopage, Golitin a manqué à trois reprises en moins d’un an. Pour tenter de justifier son troisième manquement, il a même tenté de fournir de faux documents, un acte qui a lourdement aggravé sa sanction.

L’année dernière, le sprinteur avait expliqué à l’AFP qu’en juin 2022, après une soirée, il avait quitté l’Insep où il s’entraînait sans mettre à jour sa localisation. Après avoir reçu un appel matinal d’un contrôleur, il s’était rendu le plus rapidement possible sur les lieux, probablement en retard. Il avait alors effectué son contrôle antidopage. Quelques semaines avant les Jeux olympiques de Tokyo, il avait reçu la notification de « trois manquements », entraînant des sanctions. « J’avais 24 heures pour trouver une excuse, alors j’ai falsifié mes relevés Uber. J’ai commis de nombreuses petites erreurs. Pour les deux premiers manquements, je suis clairement responsable », avait-il ajouté, reconnaissant des « négligences » pour les deux premières infractions et admettant son manque de rigueur.

Les sportifs sont tenus de fournir en permanence leur localisation via un logiciel appelé « Adams » afin d’être contrôlés à tout moment. La sanction a été le résultat d’un accord entre Golitin et l’AFLD, qui initialement risquait une suspension de cinq ans.

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