Thibaut Pinot : « Aucune victoire ne me fera changer d’avis » Aucun avis homms2013

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Malgré l’engouement populaire qui l’entoure lors de ce Tour de France, Thibaut Pinot a annoncé sa retraite à la fin de la saison. Il a confirmé sa décision malgré l’enthousiasme suscité par sa présence dans la compétition.

Thibaut Pinot a confirmé sa retraite à la fin de la saison, malgré l’engouement populaire dont il bénéficie lors de ce Tour de France, qui peut parfois même lui faire peur. Il a déclaré : « Aucune victoire ne me fera changer d’avis ». Lors de la journée de repos, il a exprimé son étonnement face à l’ampleur de l’engouement : « La folie est montée d’un cran par rapport aux autres années. Ça me fait même un peu peur, moi qui suis un peu sauvage et timide. Mais heureusement qu’ils sont là. Le plaisir que je trouve dans le Tour de France, il est là ». Le coureur de Groupama-FDJ de 33 ans, a souligné son désir de rendre quelque chose à ses supporters : « J’ai envie de leur rendre aussi, encore plus cette année. C’est frustrant d’être acteur sans vraiment l’être ». Il mettra fin à sa carrière après le Tour de Lombardie en octobre.

Thibaut Pinot prévoit de tenter de se glisser dans une échappée lors du Tour de France et peut-être de viser une étape, bien qu’il ne se fasse pas trop d’illusions. Il a déclaré : « Il y a de grandes chances que mon tour soit passé. Ça aurait peut-être été trop beau de gagner sur mon dernier Tour. Beaucoup de gens en rêvaient mais j’étais lucide. Je savais que ça allait être dur ». Malgré ses doutes, les pancartes en soutien à Pinot se multiplient, avec des messages tels que « Wonder Pinot » et « Retraite à 33 ans, Pinot Président ». Pinot reconnaît que cela peut sembler étrange pour les spectateurs étrangers : « Au bord de la route, je suis loin d’être le meilleur. Et pourtant, je suis l’un des plus encouragés. Je n’ai pas le palmarès d’un Julian (Alaphilippe), je ne pense pas avoir marqué la décennie du vélo ».

Une fois sa carrière terminée, Pinot compte profiter du « silence » et se retirer dans son jardin à Mélisey, en Haute-Saône. Il apprécie le fait d’être un coureur un peu différent, qui vit en dehors du vélo, sans être uniquement focalisé sur la performance. Il déplore cependant la frustration de traîner derrière dans le peloton lorsqu’il est vu à la télévision : « J’ai pas mal d’appréhension sur la chute, sur la nervosité du peloton. Il y a beaucoup de choses que je changerais chez moi si je pouvais ».

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