Le demi de mêlée écossais et ancien capitaine du XV du Chardon, Greig Laidlaw, a annoncé mercredi qu’il prenait sa retraite sportive, à 37 ans, après trois dernières saisons disputées au Japon, ajoutant qu’il souhaitait désormais se lancer dans une carrière d’entraîneur. Son passage sur les pelouses du Top 14, notamment du coté de l’ASM Clermont, aura marqué les esprits dans l’Hexagone.
« Jouer au rugby au Japon a été l’expérience la plus incroyable. La culture japonaise est incroyable et pouvoir voir mes enfants grandir ici, les regarder apprendre une nouvelle langue et s’adapter à un mode de vie différent est un privilège que je ne tiendrai jamais pour acquis. Nous avons l’intention en famille de rester au Japon un peu plus longtemps mais c’est ici que je vais enfin raccrocher mes chaussures de jeu. Il est temps de prendre tout ce que j’ai appris, d’une carrière de joueur dont je n’aurais pu que rêver, et de passer à l’entraîneur. Tout au long de ma carrière de joueur, je me suis poussé, j’ai pris de nouvelles expériences, j’ai continuellement appris et je me suis immergé dans différentes cultures. J’ai toujours aimé trouver comment travailler en équipe et comment tirer le meilleur de mes coéquipiers, des choses que je vais prendre avec moi et continuer à développer. Je crois que j’ai développé une compétence vraiment solide dans la performance sous pression et le leadership, les deux domaines que j’ai le plus appris et qui m’ont toujours fasciné. En tant que joueur, je voudrais remercier tant de personnes différentes, notamment Rachel et les garçons, pour avoir soutenu mes rêves et m’avoir permis de les vivre. À tous ceux qui ont soutenu mon parcours de jeu, un énorme merci et j’espère que vous ferez également partie de mon prochain chapitre« , a-t-il déclaré sur une publication publiée sur ses réseaux sociaux.
Avec Clermont, où il a disputé 58 rencontres au total (406 points), Laidlaw a remporté –pour la deuxième fois de sa carrière– le Challenge européen en 2019, après une victoire en finale contre La Rochelle (36-16). En Top 14, les Auvergnats s’étaient en revanche inclinés cette année-là en finale face au Stade toulousain (24-18). L’Ecossais avait inscrit cinq pénalités.