Patinage artistique : Kamila Valieva bientôt sanctionnée pour dopage ? Aucun avis homms2013

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L’Agence Mondiale Antidopage (AMA) a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour l’affaire de Kamila Valieva, jeune patineuse russe contrôlée positive à une substance interdite mais non sanctionnée par l’Agence Russe Antidopage.

L’Agence mondiale antidopage (AMA) a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) dans le cas de la jeune patineuse russe Kamila Valieva (16 ans), qui a été contrôlée positive à une substance interdite mais non sanctionnée par l’agence antidopage russe. L’AMA demande une suspension de quatre ans et l’annulation de tous les résultats de l’adolescente de 16 ans « à partir de la date du prélèvement de l’échantillon, le 25 décembre 2021 ». L’AMA conteste l’analyse du tribunal disciplinaire de l’Agence antidopage russe (Rusada), qui avait estimé en janvier que la jeune fille n’avait commis « aucune faute ou négligence », se bornant donc à annuler ses résultats du 25 décembre 2021, soit son titre de championne de Russie décroché à Saint-Pétersbourg, sans autre sanction.

Kamila Valieva avait été contrôlée positive pendant les Jeux olympiques de Pékin en février 2022, déclenchant un scandale alors qu’elle avait déjà remporté l’or de l’épreuve par équipes et était la grande favorite de l’épreuve individuelle. Elle avait été autorisée à poursuivre ses Jeux en attendant que l’affaire ne soit tranchée sur le fond. Malgré un climat pesant, elle avait dominé le programme court, avant de craquer sous la pression dans le programme libre pour terminer au pied du podium, en larmes.

La championne d’Europe 2022 a été contrôlée positive à la trimétazidine, une molécule interdite par l’AMA depuis 2014 car elle favoriserait la circulation sanguine. Cette substance avait été retrouvée en concentration infime dans son organisme et est prescrite pour soulager les angines de poitrine. Dès le début de l’affaire, sa défense avait évoqué une possible « contamination via les couverts » partagés par l’adolescente russe et son grand-père, qui la conduisait à l’entraînement chaque jour et était traité à la trimétazidine après la pose d’un cœur artificiel.

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