Les 13 et 14 mai derniers était organisée la 35ème journée de lutte contre l’homophobie dans le football. A cette occasion, de plusieurs joueurs ne souhaitent pas jouer. Grégory Lorenzi, directeur sportif du Stade Brestois déclare alors « Je ne suis pas contre de faire certaines choses, mais le football ne doit pas servir à ça, la religion, la politique, les convictions doivent rester en dehors de tout ça. Quand on veut faire ce genre de choses, on ne le fait pas quand il y a des matchs clés. »
Une position pour le moins polémique quand on mesure les progrès à réaliser en matière de tolérance dans la sphère du ballon rond. En effet, une étude menée par l’association Foot Ensemble en 2021 révélait que l’homosexualité ne serait jugée « acceptable » que par 78% des 12-19 ans engagés dans les centres de formations et de préformation dans le football. Ce sondage affirmait aussi que 40% des jeunes footballeurs estiment que leur sport reste un milieu homophobe. La moitié d’entre eux pensent même avoir des coéquipiers homophobes dans son équipe.
Quand on sait à quel point les footballeurs servent de modèle à de nombreux jeunes à travers le monde, il serait temps que les professionnels montrent l’exemple également lors des matchs qui comptent…
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