Si la bataille est rude pour tenter d’arracher une qualification européenne à l’issue de chaque saison, les douches froides sont incessantes. Des échecs répétés qui mettent Christophe Dugarry hors de lui.
« On a un boulard démesuré. On se prend pour des cadors, on se voit champion du monde. On est d’une arrogance rare en pensant que ça va être facile. Nos clubs français ont un gros souci : l’intensité. Bien évidemment, tu ne peux pas mettre de l’intensité à tous les matchs mais quand il faut en mettre en Coupe d’Europe, je trouve qu’on a du mal à mettre ce costume de la Coupe d’Europe. Les championnats ukrainiens, suisses, grecs n’ont pas non plus une folle intensité mais quand les clubs arrivent à switcher en Coupe d’Europe, ils arrivent à se mettre au diapason et à mettre de l’intensité. Nous on a toujours du mal. Je pense qu’on a le boulard, qu’on est tranquille, que le match va être facile et puis à l’arrivée, neuf fois sur dix, on se fait marcher dessus. On n’est pas prêts mentalement. Et peut-être qu’aux entraînements, on ne se prépare pas suffisamment à cette fameuse intensité », a fustigé Christophe Dugarry, de passage dans la peau d’un consultant sur les ondes de la radio RMC.
A la lutte pour une qualification européenne, le message est lancé au PSG, au RC Lens, à l’OM, à l’AS Monaco, au LOSC, au Stade Rennais, à l’OL mais aussi au Téfécé qui auront vraisemblablement l’avenir du football français entre leurs mains la saison prochaine.