Alors que des sifflets à l’encontre de Lucas Chevalier et des relances courtes des Dogues ont créé la polémique après le nul concédé contre le Stade de Reims, (1-1). Un groupe de supporters du LOSC a tenu à répondre aux propos de Paulo Fonseca.
Sur une excellente dynamique depuis la victoire arrachée à domicile lors du Derby du Nord contre le RC Lens (1-0), le LOSC a vécu un coup d’arrêt lors de la 17ème journée de Ligue 1. Opposés au Stade de Reims, les Dogues ont concédé le nul (1-1) malgré une nette domination et une floppée d’occasions franches. En danger lors de relances courtes, ils ont essuyé de timides sifflets en première période. Un épiphénomène qui a néanmoins fait réagir alors que, sous le coup de la frustration, Paulo Fonseca a fustigé l’attitude de ses supporters. En réponse, le technicien portugais a été pris à partie par les Dogues Virage Est (DVE) dans un communiqué publié sur leur page Facebook.
« Nous Dogues Virage Est, avons pris le temps de la réflexion et souhaitons maintenant répondre aux récentes polémiques après le dernier match contre Reims :
– le boycott du premier quart d’heure n’a aucun rapport avec le sportif, mais est bien à l’encontre de la ligue et des diffuseurs qui ne cessent de programmer des matchs à des horaires toujours plus farfelus. Le boycott est la forme de protestation que nous avons choisi, celle-ci a été « audible » par tous, et a permis de mettre en lumière l’intérêt de match à des horaires adaptés pour des stades animés. Notre objectif a été réussi.
– La prise de position du groupe est claire concernant les quelques sifflets émis face à l’agacement et la frustration : nous ne les soutenons pas. Nous noterons qu’il aura été beaucoup plus facile pour les dirigeants, joueurs et staff de prendre une position ferme à l’égard des sifflets, plutôt que de s’insurger d’un match joué un lundi à 17h, ne respectant ainsi aucunement leurs supporters. Dont acte
Mr Fonseca devrait se concentrer sur la raison de son appartenance à l’institution losciste, donner le meilleur de l’équipe, faire marquer nos attaquants, gagner des matchs, en soit avoir une mentalité de guerrier. Ne pas accepter la critique, qui toute proportion gardée n’a rien d’exceptionnelle, est problématique. C’est encore plus le cas quand un capitaine menace de quitter le navire à la première vague« , peut-on y lire dans un communiqué qui a relancé la polémique sur les réseaux sociaux.