Lors d’un entretien avec le journal allemand Der Spiegel, Veronica Boquete, une ancienne internationale espagnole, a fait part de la révélation selon laquelle le téléphone de Jennifer Hermoso aurait été compromis par la Fédération espagnole de football.
Lors d’une interview avec le journaliste Piers Morgan, Luis Rubiales, qui a annoncé sa démission de son poste de président de la Fédération espagnole, a affirmé qu’il était « un gars bien », malgré les accusations liées à son baiser forcé sur la joueuse Jennifer Hermoso. Cependant, l’ancienne internationale espagnole Veronica Boquete contredit cette déclaration.
Dans une interview accordée au journal allemand Der Spiegel, Veronica Boquete révèle que le téléphone de Jennifer Hermoso a été piraté par la Fédération espagnole. Selon Boquete, cet acte visait à discréditer la joueuse et à protéger Rubiales. Les pirates auraient eu accès à des photos et des vidéos, puis auraient divulgué des éléments susceptibles de nuire à la réputation de la victime.
Parmi les éléments en question figure une vidéo montrant Hermoso et ses coéquipières plaisantant sur la situation du baiser de Rubiales dans le bus de l’équipe nationale. Cependant, il y aurait également des moments où les joueuses expriment leur préoccupation quant à la gravité de la situation et affirment que de telles actions ne devraient pas être tolérées. La FIFA avait apparemment interdit à Rubiales de contacter directement Jenni Hermoso, ce qui l’aurait poussé à chercher d’autres moyens pour influencer la situation.
Cette affaire continue de susciter des réactions et des controverses en Espagne et au-delà, mettant en lumière les tensions et les problèmes au sein de la Fédération espagnole de football.