À seulement 14 mois des Jeux Olympiques, Brigitte Henriques, la présidente du Comité olympique, annonce sa démission, en pleine assemblée générale.
Un événement inattendu s’est produit ce jeudi lors de l’assemblée générale du Comité olympique français (CNOSF) : Brigitte Henriques, élue présidente en juin 2021, a annoncé sa démission dès le début de la réunion. Ce rebondissement suscite naturellement beaucoup d’interrogations, à seulement quatorze mois des Jeux olympiques de Paris. Cette démission met fin à une crise interne qui dure depuis plus d’un an et demi, comme l’a souligné le CNOSF lors de cette journée.
Les conflits et les rivalités internes ont eu raison de l’ancienne vice-présidente de la Fédération française de football (FFF), qui était engagée dans une lutte ouverte depuis des mois avec son prédécesseur, Denis Masseglia. La secrétaire générale de l’instance, Astrid Guyart, assurera l’intérim jusqu’à l’élection d’un nouveau président, prévue « dans les trois mois à venir », selon le communiqué du CNOSF. « La situation n’était plus tenable, elle a fait le choix qui s’imposait », a réagi un président de fédération présent lors de l’annonce de cette démission lors d’une assemblée générale très attendue. Depuis plus d’un an et demi, le CNOSF est plongé dans une crise sans précédent, marquée par des menaces de plaintes, des coups bas et des révélations d’échanges de courriels dans la presse. Cette atmosphère est devenue encore plus pesante ces derniers jours avec l’annonce de Denis Masseglia qu’il déposerait prochainement une plainte auprès du Parquet national financier (PNF) pour abus de confiance concernant le mandat de Brigitte Henriques.
La présidente du Comité olympique français (CNOSF) Brigitte Henriques, élue en juin 2021, a démissionné de son poste, 14 mois avant les JO-2024 de Paris, pour mettre fin à une crise interne qui dure depuis plus d'un an et demi a annoncé le CNOSF #AFP pic.twitter.com/vw1ifAHBts
— Agence France-Presse (@afpfr) May 25, 2023