“La condamnation des ordinations anglicanes doit être réexaminée”, estime le groupe des Conversations de Malines Aucun avis homms2013

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Le 6 décembre 2021, à l’occasion de son centenaire, le groupe des Conversations de Malines - groupe international de théologiens anglicans et catholiques engagés dans le dialogue et l’unité, initié par le cardinal Mercier et Lord Halifax en 1921 (lire plus bas note 2) -, a publié un nouveau document intitulé : « Sorores in spe resurrectionis (« Sœurs dans l’espérance de la Résurrection »), une nouvelle réponse à la condamnation des ordinations anglicanes (1896) ». Un titre choisi d’après les mots inscrits sur la tombe commune de la reine Marie Tudor, catholique, et de la reine Élisabeth Ière, considérée comme la première reine anglicane, dans l’abbaye de Westminster à Londres. Alors que les deux communions « se sont considérablement développées dans l’unité de foi et de service », relève le groupe des Conversations de Malines, et que « beaucoup de choses ont été réalisées », il reste cependant encore « beaucoup à faire ». Ainsi, une question majeure n’a pas encore été résolue, estime-t-il : « le jugement négatif porté sur les ordinations anglicanes dans la lettre apostolique Apostolicae Curae du pape Léon XIII ». Lettre dans laquelle il exprimait notamment son jugement « sur la nécessité pour les personnes ordonnées prêtres (et donc évêques) selon les rites anglicans d’être réordonnées si elles voulaient devenir prêtres catholiques ». Dans Sorores in spe, le groupe des Conversations de Malines considère « que les questions douloureuses de 1896 doivent être traitées avant d’aborder d’autres questions relatives au genre et aux ordinations ». « La vision théologique du monde de la fin du XIXe siècle était complètement différente de la nôtre », affirme-t-il, soulignant qu’« après plus d’un siècle de révision liturgique et de dialogue théologique, nous marchons maintenant ensemble, encouragés à vivre, prier et travailler comme si nous étions déjà unis ».

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