De passage en conférence de presse après la victoire de l’équipe de France face au Japon (88-70), Vincent Collet a souligné les défauts de son équipe à quelques jours du lancement de la Coupe du monde.
« Contrairement à il y a deux ans, on s’est imposés ici. Même si la première mi-temps a été difficile, on a vu dès l’entame que l’on avait de meilleures intentions. On a moins subi les effets du décalage horaire, il y avait une plus grande concentration, les joueurs savaient dans quelles conditions on devait aborder cette rencontre, malgré la fatigue générée par un déplacement de vingt heures. Et il y a eu de l’application dans les échauffements individuels. Cela, c’est le positif.
Après, cette équipe japonaise manque de gabarits, de taille, elle n’a pas de jeu intérieur. Elle avait pris 25 tirs à 3 points, 8 à 2 points à la pause, ce qui est assez incroyable. Mais l’intérêt pour nous était de travailler certains aspects du jeu. On avait identifié le repli et le drive and kick, on a souffert jusqu’à la pause, c’étaient les points noirs. Puis, on s’est beaucoup améliorés en seconde période. On a arrêté de se livrer inconsidérément. Ce travail nous servira contre la Lettonie au premier tour du Mondial, qui joue aussi beaucoup ainsi.
On a aussi retrouvé une certaine impatience offensive, et on a été sanctionnés. Ils étaient agressifs en défense et on a voulu répondre par de l’agressivité directe. On a renoué après le break avec ce qu’on fait le mieux depuis le début de la préparation, la patience, jouer derrière, attaquer pour ressortir…
Et puis, une fois encore, il y a eu trop de rebonds offensifs concédés. Un certain nombre sont dus à leur façon de jouer, mais d’autres à la responsabilité individuelle de certains joueurs extérieurs qui ne sont pas assez vigilants. Il faut impérativement qu’on progresse là-dessus. »