Fillon-Maillet : « Il me manque ce titre individuel, j’espère bien aller le chercher » Aucun avis homms2013

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Quentin Fillon-Maillet, devenu l’homme fort du biathlon mondial l’hiver dernier, affiche « une envie de gagner encore supérieure » et « arrive de mieux en mieux à gérer » objectifs et pression « très élevés », explique-t-il en conférence de presse à la veille de l’ouverture de la Coupe du monde mardi à Kontiolahti (Finlande).

Qu’est-ce que ça change d’aborder la saison dans la peau du meilleur biathlète mondial ?
« Je suis resté Quentin Fillon-Maillet. Avec ou sans médaille olympique, je n’ai pas changé. C’est clair que les résultats de la saison dernière m’ont permis de mûrir, de prendre confiance en moi, ce n’est que du positif. Après, ça amène certaines autres contraintes. Mais globalement, j’aborde cette saison comme la précédente, avec une envie encore supérieure de gagner. Ces résultats sont juste un appui pour la confiance et la façon d’aborder les courses : je sais un peu mieux comment gagner, je me connais un peu mieux, etc. Mais ça ne me donne aucune garantie. Je ne suis pas trop inquiet sur tout ce que j’ai pu mettre en place et la préparation. C’est sensiblement la même que la saison passée. J’ai fait évoluer des petits détails sans tout bouleverser. J’ai progressé en technique de ski, je me sens plus efficient, même chose pour le tir, il y a des bases plus solides qu’avant la saison dernière. Si je sens déjà maintenant que je suis plus avancé que l’année dernière, que j’ai continué à progresser, c’est plutôt encourageant pour la saison. »

Comment gérez-vous l’étiquette de favori ?
« Ca a été une partie du travail de préparation mentale. Mais ce n’est pas un changement majeur pour moi d’avoir cette étiquette-là. J’essaie d’en tirer le positif et de me dire que d’une certaine façon j’intimide mes adversaires, j’ai gagné la saison dernière, je sais comment faire. C’est plutôt une aide que quelque chose qui va me défavoriser. Après, la pression médiatique est montée avec les années, elle est encore largement supérieure cette année. Mais elle est toujours proportionnelle à l’exigence et à la pression que je me mets moi-même. Finalement ce n’est pas quelque chose qui me fait peur. J’ai des objectifs très hauts, la pression est très élevée aussi, mais j’arrive de mieux en mieux à gérer les deux. »

L’or mondial est le seul qui manque à votre palmarès. Les Mondiaux à Oberhof (8-19 février) seront-ils le temps fort de votre hiver ?
« Ce sont, avec le classement général (de la Coupe du monde), mes deux gros objectifs de la saison. Comme la saison passée (pour les JO 2022), je vais essayer d’y arriver très en forme, même si ce n’est pas facile de gérer son état de forme en pleine saison quand on court quasiment trois fois par semaine. Mais c’est la ligne qui manque à mon palmarès. J’ai déjà deux titres (mondiaux) en relais avec l’équipe de France. Il me manque ce titre individuel, j’espère bien aller le chercher. C’est un objectif qui me fait un peu moins peur que la saison passée, parce que j’ai plus d’expérience et de vécu pour gérer mes émotions et une course en tête. Cette expérience supplémentaire me permet d’espérer plus de victoires, c’est motivant. »

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