Alors qu’il effectue des débuts convaincants avec le Stade Brestois, Éric Roy s’était expliqué sur son choix de venir à Brest et sur son projet de jeu.
Nommé entraîneur de Brest le 5 janvier dernier, Éric Roy a de quoi être satisfait de ses débuts. Après une qualification pour les 16e de finale de la Coupe de France aux dépens du club de National d’Avranches (2-0), le Stade Brestois a enchaîné par deux matchs nuls encourageants dans des matchs difficiles : tout d’abord à domicile contre le LOSC de Paulo Fonseca (0-0), puis à l’extérieur dans l’antre du Toulouse FC, équipe en forme du moment (1-1). Des résultats qui traduisent l’envie et l’enthousiasme du nouveau coach brestois de s’investir dans l’opération maintien, dans un club où les valeurs correspondent à ce que recherche l’ancien directeur sportif de Watford : « Je connais l’équipe, le terreau est là. Il faut juste redonner du sens, cette envie de jouer et faire des choses ensemble. Brest est un club très identitaire. Je me suis souvent inscrit là-dedans, comme à Nice ou à Lens. »
Si sa mission principale est de maintenir le club en Ligue 1, Éric Roy aimerait que son équipe soit « entreprenante et dynamique » mais qu’elle n’oublie pas « les équilibres ». Il veut que Brest devienne une formation « emmerdante à jouer » sans pour autant refuser le jeu.
En ce qui concerne son contrat, le nouvel entraîneur du Stade Brestois a été clair, il ne veut pas se projeter au-delà des 6 mois prévus et étudiera la question en fin de saison : « C’est six mois, et c’est six mois ! Ce ne sera pas la peine de me poser la question d’une prolongation dans quatre mois si l’équipe tourne bien. On en reparlera en fin de saison. »
Lors de son prochain match, le Stade Brestois aura fort à faire, avec un seizième de finale de Coupe de France face au RC Lens, deuxième du championnat. Puis le dimanche d’après, Éric Roy tentera de décrocher sa première victoire en championnat lors de la réception du SCO Angers, lanterne rouge de Ligue 1.