Dans son livre « Le revers de nos médailles » (éd. Dunod), Patrick Roux, un ancien judoka de renom, champion d’Europe et médaillé de bronze mondial, dénonce les violences physiques et psychologiques qui sévissent dans le monde du judo. Il appelle les autorités du judo français à remettre en question leurs méthodes d’entraînement et à mettre en place des mesures pour protéger les jeunes sportifs.
Le livre de Patrick Roux contient de nombreux témoignages de judokas qui ont subi des humiliations, des insultes et même des châtiments corporels dans les pôles Espoirs, des structures de préformation destinées à former les jeunes vers le haut niveau. Ces témoignages décrivent des méthodes d’entraînement brutales et inhumaines qui ont laissé des cicatrices durables sur les athlètes.
Le judo français a été confronté à plusieurs scandales ces dernières années. En 2020, la Fédération française de judo a reçu 52 signalements de violence, ce qui a entraîné la mise en place de 12 commissions disciplinaires, avec finalement trois radiations. Ces chiffres sont révélateurs du problème et montrent que des mesures doivent être prises pour protéger les jeunes judokas.
Dans son livre, Patrick Roux appelle à une remise en question des méthodes d’entraînement utilisées dans le judo. Il estime que les méthodes actuelles sont inadaptées et peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé et le bien-être des athlètes. Il suggère la mise en place de mesures pour protéger les jeunes sportifs, telles que la création d’une cellule de soutien psychologique dans les pôles Espoirs et la formation des entraîneurs aux pratiques bienveillantes.
En somme, « Le revers de nos médailles » est un livre qui dénonce les violences physiques et psychologiques qui sévissent dans le monde du judo. Il appelle à une remise en question des méthodes d’entraînement et à la mise en place de mesures pour protéger les jeunes judokas. Les témoignages poignants de judokas dans le livre de Patrick Roux soulignent l’urgence d’agir pour mettre fin à ces pratiques brutales et inhumaines.