Cyclisme : Vincenzo Nibali se livre à coeur ouvert Aucun avis homms2013

476 mots pour vous donner de l'information 0 habillage

Auréolé d’une multitude de succès, Vincenzo Nibali, aussi appelé le Requin de Messine, s’est longuement confié dans un entretien accordé à L’Equipe.

Vainqueur des trois grands Tours sur l’ensemble de sa carrière, Vincenzo Nibali a pris sa retraite à l’issue de la saison 2022. L’occasion pour lui de se livrer sur sa façon de courir : « J’ai toujours essayé de courir à l’instinct, en suivant mon ressenti. Je n’avais pas d’autre choix : comme je n’ai jamais été le plus rapide au sprint, il me fallait attaquer, parfois de loin, pour faire la différence sur mes adversaires et tenter de l’emporter. Celui qui est moins rapide doit être plus intelligent. Pour gagner, il fallait que je rallie l’arrivée avec le moins de rivaux possible. Le sprint a toujours été mon point faible. Quand j’arrivais avec six autres coureurs, je savais que j’allais finir sixième
ou septième. Si je n’anticipais pas, j’étais foutu, il fallait que je me débrouille autrement. Si j’avais été un poil plus rapide, j’aurais gagné beaucoup plus de courses… […] J’ai toujours couru avec beaucoup de liberté, sans trop réfléchir. Je suis aussi une tête de mule, ce qui est à la fois une qualité et un défaut. Par exemple, au début de ma carrière, j’écoutais les consignes de mes directeurs sportifs à la radio, mais je ne prenais en compte que les informations qui me servaient réellement. Et sur la fin encore, il m’est parfois arrivé de ne pas suivre les consignes de course. Ça m’est arrivé pas mal de fois, pour être honnête… J’ai toujours été un esprit libre
« , a déclaré Vincenzo Nibali dans un entretien exclusif accordé à L’Equipe.

Vainqueur du Tour de France en 2014, il revient sur une épopée historique qu’il a eu tant de mal à gérer au quotidien : « Facile ? Dominer le Tour pendant dix-neuf jours, c’est tout sauf facile. Ce maillot jaune (qu’il n’avait perdu qu’une seule journée lors de la 10e étape au profit de Tony Galopin) était une course dans la course, un engagement énorme. Je n’avais le temps de rien tellement j’avais de sollicitations après chaque étape. J’arrivais tard à l’hôtel. Le soir, je ne pensais qu’à éteindre la lumière pour dormir et être capable de remettre ça le lendemain. La moindre distraction pouvait m’être fatale. Mais je ne me suis sans doute jamais senti aussi fort que pendant cet été. C’était incroyable à vivre.« 

Lire la suite sur Sport.fr .

Pour marque-pages : Permaliens.

Les commentaires sont fermés