Bailly « frustré » par sa longue suspension Aucun avis homms2013

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À la veille du déplacement de l’OM à Toulouse, Éric Bailly s’est présenté en conférence de presse aux côtés de son entraîneur Igor Tudor. L’occasion pour le défenseur ivoirien d’exprimer son ressenti sur la suspension de sept matchs dont il a fait l’objet.

Présent en conférence de presse aux côtés d’Igor Tudor, Éric Bailly est revenu sur sa longue suspension de sept matchs faisant suite à son tacle dangereux sur le joueur de Hyères Almike Moussa N’Diaye en Coupe de France : « Ça n’a pas été facile. Ma préoccupation, c’était d’abord la santé du joueur blessé. Il était très important pour moi de prendre l’information. La suspension, je ne pouvais pas dire grand-chose dessus. Je me suis mis en contact avec lui, je l’ai vu. Grâce à Dieu, il est en bonne santé. Mais ça a été long pour moi. Sept matchs, ce n’est pas facile. Pendant ce temps, je devais accepter, travailler et passer à autre chose » a déclaré le défenseur qui avait fait son retour à la compétition le week-end dernier lors de la victoire de l’OM à Clermont (2-0). « Chaque semaine, j’étais obligé de m’entraîner avec l’équipe et individuellement pour garder la forme. Ce qui m’a fait du bien aussi, c’est que les matchs se sont enchaînés donc c’est vite passé » a avoué l’Ivoirien. « Il y a un peu de frustration. Mais il est très important d’avoir ce mental. J’ai vécu des situations plus compliquées que ce que j’ai eu » a poursuivi le joueur prêté par Manchester United.

Éric Bailly espère bientôt retrouver son meilleur niveau afin de convaincre l’OM de l’acheter à Manchester United. Les Mancuniens ne comptent plus sur lui et Bailly doit jouer au moins 50% des matchs de son équipe pour que l’option d’achat de 6 millions d’euros soit levée. Il en est à 13 sur 32 matchs disputés par les Olympiens cette saison, et il reste 16 rencontres. Pour que l’opération se fasse, il faudra aussi que l’OM se qualifie pour la prochaine Ligue des champions. Les deux critères sont pour le moment accessibles, il n’y a plus qu’à valider le tout sur le terrain.

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